Les analyses bibliométriques permettent de suivre la production scientifique d’un laboratoire, d’un institut ou de toute autre structure, ou celle liée à une thématique scientifique et de dresser un panorama sur un sujet précis.
Les publications en accès libre quantifiées
les publications scientifiques en accès libre produites par le CNRS ont été quantifiées pour les années 2019 (à partir de la base Conditor) et 2020 (à partir des bases du Web of Science).
Ce chiffre clé correspond à l’indicateur 18 du Contrat d’objectifs et de performance 2019-2023 du CNRS « Pourcentage des publications des unités dont le CNRS est tutelle publiées en accès ouvert ».
Sur les 47 382publications CNRS de 2020 issues des bases du Web of Science Core Collection de Clarivate Analytics, près de
77 % d’entre elles sont en accès libre.
Un chiffre en évolution puisque la part d’open access était d’environ 68 % pour les publications CNRS produites en 2019.
Évolution du nombre de publications CNRS en accès libre
Utilisé pour la mise à disposition des études bibliométriques, l’outil Lodex produit par l’Inist permet de publier des données structurées pour les présenter sous forme de graphiques.
études bibliométriques
L’Inist est régulièrement sollicité pour caractériser l’activité scientifique d’une structure ou d’une thématique scientifique.
Parmi les études réalisées en 2022 :
- réalisation d’indicateurs bibliométriques à partir des résultats d’une expertise sur les impacts acoustiques des projets éoliens offshore sur la faune marine (MPES) ;
- suivi de la production scientifique des unités de recherche de plusieurs instituts du CNRS : INSU – INS2I – INSB – IN2P3 ;
- suivi de la production scientifique de plusieurs unités de recherche du CNRS : Chrono-environnement – CRIOBE, EDYTEM, RENSEE, SETE ;
- étude des collaborations entre le CNRS et les CHU de France pour la période 2016 -2020 (GT Santé du CNRS)
- suivi de la production scientifique du Grand-Est dans les domaines de la pollution de l’air, du climat, et de l’énergie pour la période 2007-2020 (ATMO Grand Est) ;
- suivi de la production scientifique sur la thématique des côtes à falaises / rocheuses 1960 à de nos jours (LETG) ;
- suivi de la production scientifique française dans les domaines de la paléoclimatologie et du paléoenvironnement pour la période 2000-2020 (LSCE – IGE) ;
- suivi de la production scientifique française dans le domaine de la mémoire pour la période 2010-2020 (GDR Mémoire).
Des outils pratiques développés par l’Inist et utilisés pour les études bibliométriques :
- Webservices : enrichissement par DOI (Unpaywall, Crossref) ; classification Pascal/Francis ; détection d’entités géographiques ; association d’un terme au vocabulaire Pays et Subdivision ; attribution de RNSR, des services de mapping (éditeurs/sources/types de documents/instituts CNRS).
- Annotation des documents par détection dans plusieurs champs des formes associées à chacun des concepts présents dans les thésaurus « Changement climatique » et « Pays et Subdivisions » développés à l’Inist et exposé sur sa plateforme terminologique ouverte Loterre.
Rapport du Giec
Mise en évidence de la place du CNRS dans les références bibliographiques citées dans le 6e rapport du GIEC (DGDS – Direction générale déléguée à la science).
Sur les 50 757 publications étudiées, il ressort que 8 % d’entre elles ont au moins un auteur français et que 72 % de ces auteurs français sont affiliés au CNRS.
Ainsi, le CNRS se place 2e parmi les organismes mondiaux avec 3015 publications, derrière l’Université de Californie qui compte 3212 publications.
Repérage d’adresses
Comme chaque année, l’Inist a participé à la campagne de repérage d’adresses, en partenariat avec le SAP2S (Service d’appui à la politique et à la prospective scientifiques), service de la Direction d’appui aux partenariats publics (DAPP) du CNRS.
L’Inist contribue donc au repérage des unités de recherche CNRS à partir des adresses enregistrées dans le Web of Science (WoS).
Véritable outil d’aide à la décision, les données issues de ce travail de repérage sont ensuite utilisées dans le rapport d’activité annuel du CNRS ainsi que dans le rapport de données chiffrées et indicateurs.
Les résultats sont également utilisés par l’Observatoire des sciences et techniques (département du Hcéres – Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) pour la production des indicateurs de performance de la LOLF.
Les données peuvent par ailleurs servir dans le cadre d’études bibliométriques et de tableaux de bord réalisés pour les instituts du CNRS.